Amateur de sensations fortes, le saut à l’élastique vous passionne ? Saviez-vous que son
inventeur était un Néo-Zélandais qui s’est fait connaître en sautant de la Tour Eiffel ?
Découvrez qui se cache derrière Alan John Hackett, l’inventeur de ce sport extrême…
Comment est né le « Bungy » ?
Les origines du saut à l’élastique se trouvent sur l’île de Pentecôte au cœur du Pacifique,
chez Les Vanuatus. AJ Hackett découvre cette pratique dans les années 1980. Véritable
révélation pour cet amoureux des sensations fortes, il va alors confectionner
un élastique spécifique composé de centaines de brins de latex et tressés à la main.
Une fois la formule trouvée pour déterminer la longueur, il dépose le brevet du « bungy » en
1986. Le saut à l’élastique A.J Hackett est né !
Faire connaître le saut à l’élastique
C’est en sautant du second étage de la Tour Eiffel en 1987 qu’AJ Hackett fait découvrir cette
discipline au monde entier. Il ouvre en Nouvelle Zélande le premier site permanent de saut à
l’élastique au monde, le Kawarau Bridge Bungy. Celui-ci vient de fêter ses 30 ans puisqu’il a été créé le 3 novembre 1988.
AJ Hackett pose ensuite ses valises près de Caen dans la vallée de la Souleuvre. Huit mois de
travaux plus tard, au cours de l’année 1990, l’unique base de saut à l’élastique AJ Hackett française
ouvre en Normandie, sur le site du Viaduc de la Souleuvre.
Depuis, plus de 260 000 personnes ont « sauté » le pas du haut des 61 mètres de la pile de
l’ancien pont ferroviaire qui surplombe la vallée.