La technologie derrière le saut à l’élastique

Saut à l’élastique : un concentré de précision et de technologie

Activité à sensations fortes incontournable, le saut à l’élastique en Normandie, et plus précisément au Viaduc de la Souleuvre, entraîne chaque année plusieurs milliers de personnes. Si cette épreuve consiste à se jeter dans le vide depuis un pont ou un viaduc situé en hauteur, solidement accroché à un élastique, quelle est la technologie derrière le saut à l’élastique ?

Le mouvement et la vitesse du sauteur

  1. La vitesse augmente au cours de la chute libre.
  2. L’élastique se tend peu à peu, et le sauteur ralentit.
  3. L’élastique est tendu à l’extrême. La vitesse du sauteur se stoppe un court instant.
  4. Alors que l’élastique est contracté, le sauteur s’élève à nouveau en reprenant de la vitesse.

Après ces 4 phases, le sauteur oscille encore avant de s’immobiliser totalement. Afin de simplifier la réception, un opérateur placé en bas, demande au sauteur d’attraper une corde afin de le récupérer sur le ponton spécialement aménager. 

A.J Hackett et son élastique breveté

De nombreux modèles d’élastique existent, idéalement conçus pour les sauteurs et toutes les conditions de saut. Pour garantir des sensations fortes et une sécurité optimale, les sociétés de saut à l’élastique éfinissent le plus souvent 10 mètres de distance entre le sol et le point le plus bas atteint durant la chute libre. Notez qu’en 1986, A.J Hackett, instigateur de la pratique, a breveté un élastique composé de cordages en latex. Cet élastique est encore aujourd’hui une véritable référence en la matière, et s’élabore dans les infrastructures du groupe Skypark international.

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